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Le Balaïtous depuis le caillou de Soques (Août 2009) :

 

 

Topo :

Jour 1 : Entre 5 et 6h30 AR entre Caillou de Soques jusqu’au refuge d’Arrémoulit

Jour 2 : Entre 7h et 8h, AR entre Arrémoulit et Balaïtous

 

Difficulté :

Niveau PD (Par la grande diagonale : Attention terrain exposé : requiert une bonne connaissance de la montagne)

Escalade finale de niveau II (Attention pour les petits gabarits)

Chemin de haute montagne

 

Explications techniques de la partie finale de l'ascension, ici

 

Dénivelé : 2200 m (cumulé positif)

 

Agrandissez les photos en double-cliquant dessus

 

Jour 1 : Carte de l’accès au refuge d’Arrémoulit depuis le caillou de Soques

 

 

Après 30 minutes de marche, nous passons sur un petit pont de bois pour sortir de la forêt.

 

 

Vue sur le Vallon de Pombie et sur le Pic du Midi d’Ossau.

 

 

Après environ 600m de dénivelé, on arrive à un petit col : point de bifurcation pour aller soit vers le col d’Arrious soit sur le col de Sobe

Cette bifurcation est signalée par un énorme rocher.

 

 

Après avoir laissé le chemin allant vers le col de Sobe, nous arrivons au col d’Arrious.

 

Du col d’Arrious, nous allons vers le lac du même nom (un panneau indique ce chemin : Refuge d’Arrémoulit par passage délicat).

D’ici nous apercevons les petits et grands pics d’Arriel.

 

 

Voici le point délicat : le Passage d’Orteig. Nous apercevons aussi l’objectif de demain : le Balaïtous (3144m).

 

 

Après avoir passé le passage d’Orteig, une petite centaine de mètres de descente pour arriver au refuge d’Arrémoulit.

J’ai indiqué aussi les 2 montées : respectivement le col du Palas et le col d’Arrémoulit par lequel, nous passerons demain.

 

 

Au refuge, nous prenons le temps de trouver un coin pour monter la tente.

 

 

 

Le lac d’Arrémoulit avec le Pic d’Arriel (2824m) en fond.

 

 

 

Après avoir mangé avant la tombée de la nuit, un dernier regard vers le pic Palas (2974m) dans les dernières lueurs du soleil couchant.

 

 

Jour 2 : carte de la rando pour accéder au Balaïtous.

 

 

Le pic d’Arriel en miroir dans le lac d’Arrémoulit avec le soleil matinal.

 

 

 

Après avoir déjeuné, remonté la tente et laissé nos sacs au refuge, nous attaquons la montée vers le col d’Arrémoulit.

 

Le col d’Arrémoulit (2448m) après 150m de dénivelé positif.

 

 

Au col prendre le chemin à gauche tout de suite à flan.

200 mètres de dénivelé en descente pour rejoindre les lacs d’Arriel : 2 petites cheminées (I+ glissante)

Attention dans cette zone : itinéraire de haute montagne : plus de chemin : suivre les cairns

 

 

1 heure après être parti du refuge d’Arrémoulit, on contourne le lac d’Arriel par le nord avant de remonter le vallon du gourg glacé

 

 

Remonter ce vallon en longeant le torrent qui y coule. Nous voyons le chemin de descente vers le lac d’Arriel

Attention dans cette partie : c’est un endroit austère et hostile car très isolé et dans un désert d’éboulis : attention au chevilles.

 

 

Juste avant d’arriver au gourg glacé, le Balaïtous se dévoile.

 

 

Splendide vue sur cette « montagne » depuis ce point d’eau d’une couleur rappelant l’origine de l’appellation du Balaïtous (vallée laiteuse)

 

 

 

Nous continuons tout en se retournant le pic d’Arriel se laisse entrevoir.

Remarquons la couleur surnaturelle que donne les alluvions des neiges éternelles à ce point d’eau.

 

 

Zoom vers l’objectif. Et oui nous sommes en Espagne.

 

 

Peu après le gourg glacé, 2 itinéraires se distinguent : itinéraire de gauche (voie normale) et l’itinéraire de droite qui va en direction

de la brèche Latour. Ici nous avons pris le deuxième.

 

 

Voici le coté nord de la brèche Latour (coté III+), c’est aussi un accès pour le Balaïtous.

 

 

 

Finalement en longeant la paroi dans des éboulis pénibles nous regagnons la voie « normale » (quelques passage I+)

 

 

Voici, juste après le « rocher du déjeuner » , le gros éboulis avec en son centre un énorme roc (Abris Michaud) annonçant le départ de la Grande Diagonale.

 

 

Explications techniques de la partie finale de l'ascension, ici

 

 

 

L’entrée de l’abri André Michaud. Il se dévoile au dernier moment. Nous sommes à 2698m.

 

 

Entamons le départ de cette Grande Diagonale, quelques passages d’escalade facile dans des éboulis pénibles.

Nous rejoignons la crête frontière.

 

 

Depuis la crête frontière (2880m), voici la deuxième partie de la Grande Diagonale.

Corniche ascendante avec un « à pic » vertigineux de 600m :elle est très impressionnante de ce coté là.

 

 

Nous voyons un groupe de 8 personnes qui descendent.

 

 

Allé c’est à nous, on s’engage sur cette corniche. Je pense que c’est les premier 100 mètres les plus exposés.

 

 

Il s’avère que cette partie est moins impressionnante une fois dedans car assez large.

Ce qui nous permet d’oublier les 600 mètres de vide sur le coté gauche.

Sur tous les livres et topos, ils conseillent de porter un casque.

Compte tenu de ces nombreux éboulis et passage d’escalade I+, les chutes de pierres sont fréquentes. Donc MEFIANCE

 

 

Voici la corniche depuis la première brèche, cote 3040. Apercevons le groupe de 8 personnes au niveau de la crète frontière.

 

 

Depuis cette première brèche, il reste 100m de dénivelé constitué par de courts passages d’escalade cotés I+ à II+

A partir de là, la montée nécessite une habitude aux techniques de base d’escalade (la cordée peu être nécessaire)

Nous entamons la montée tout en suivant les cairns chemin à gauche. Les habitués à l’escalade, peuvent partir de suite sur la droite.

Si nous continuons à flan vers la gauche, nous arriverions à la brèche des Isards (cote 3066m).

 

 

De corniches, en couloir et en cheminées nous progressons…

 

 

Voici le dernier couloir (escalade facile), un passage peut être difficile pour les petits gabarits.

 

 

En nous retournant du haut de ce couloir, le signal géodésique du sommet se laisse entrevoir.

 

 

Voici la dernière portion à gravir avant d’arriver ….

 

 

Au sommet du Balaïtous (3144m)

 

 

Sous le signal géodésique se trouve la borne et la stèle à la mémoire de Georges Ledormeur.

 

 

La Balaïtous : Vaste terrasse schisteuse bordée d’ « à pic » .

Au loin, le Vignemale et ses 3298m dans les nuages…

 

 

Les Pics d’Enfer, Garmo Négro, ces 3000 sont aussi dans les nuages..

 

 

Au dessus de l’Arriel (2824m), de l’Ossau (2884m), du Lurien (2826m) et du Palas (2974m)….

 

 

 

La descente vers la brèche Latour, et la grande Fache (3005m)

 

 

Vue sur la crête des Frondellas (3069m)

 

 

Vue du glacier de Las Néous en contrebas et de l’arrivée de la cheminée du même nom qui permet d’accéder au sommet de ce coté (coté III+)

 

 

Allé il est temps de redescendre après un bon casse croute…

 

 

 

Cette photo prise du haut du dernier couloir nous montre à quel point c’est abrupt. Nous apercevons le gourg glacé en bas…

 

 

Allé on y va. Descente dans le dernier couloir.

 

 

Après ce fameux couloir, plusieurs voies s’offrent à nous. Il faut juste trouver la meilleure.

C’est ici que le casque peut être le plus nécessaire avec tous ces éboulis (en cas de présence de monde)

 

 

Le « chemin cairné » …

 

 

Avant de revenir sur la brèche (cote 3040). Le trait interrompu allant à droite va à la brèche des Isards.

 

 

Nous revoilà à la brèche, du haut de la grande diagonale. Nous avons croisé 2 espagnols qui étaient en train de monter.

 

 

La descente de la « Grande Diagonale ».

 

 

Un petit coucou …

 

 

La descente de la brèche (B) indiquée.

 

 

La dernière partie, on fait attention quand-même…

 

 

 

Revoilà cette « Grande Diagonale » depuis la crête frontière… qu’est ce que c’est impressionnant d’ici ….

 

 

Arrivé à l’abri Michaud, nous avons bien repris la « voie normale » pour redescendre au gourg glacé.

 

 

Voilà il nous faut revenir à Arrémoulit, maintenant. Salut à toi Grand Balaïtous…

 

 

Re-descente jusqu’au lacs d’Arriel, il va nous falloir remonter au col d’Arrémoulit.

Nous commençons à ressentir la fatigue. ATTENTION aux chevilles dans les éboulis

 

 

Arrivés au col après 200 m de remontée, une dernière vue sur ce massif incroyable avant de repasser du coté français…

 

 

Dans le brouillard….

BIEN SUIVRE LES CAIRNS DANS CETTE SITUATION

 

 

Ca se découvre un court instant, voici le lac d’Arrémoulit…

 

 

Ses petits lacs...

 

 

Et son refuge gardé par Pierre-Jean et Soize.

Nous reprenons nos gros sacs et tente, et nous voilà repartis pour remonter au début du passage d’Orteig (environ 100m de dénivelé…encore)

 

 

Le temps de le dire et revoilà le brouillard au dessus d’Arrémoulit. Le Palas tente d’émerger…

Ici aussi : PAR TEMPS DE BROUILLARD, BIEN SUIVRE LES CAIRNS

 

On arrive au passage d’Orteig…

 

 

FAIRE TRES ATTENTION, LES ROCHES SONT GLISSANTES A CAUSE DU BROUILLARD

 

 

Nous repassons par le lac d’Arrious.

 

 

Et descendons les 900m de dénivelé restant pour arriver au caillou de Soques complètement dans le brouillard, doublé d’une pluie épaisse.

 

 

La forêt… courage, on arrive.

 

 

Ca y est ! Voilà qui fini bien. Nous avons mis 2H45 pour redescendre du refuge d’Arrémoulit et content de notre super journée et ses 1500m de dénivelé positifs et 2200 négatifs.

Quelle Montagne ce Balaïtous : ascension mémorable.

 

Mais ATTENTION c’est un parcours pour randonneur expérimenté connaissant la haute montagne.

 

 

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